Dans ces coins de l’appart’ si sombres, où l’ombre et ton corps se confondent, apparaissent ses yeux qui grondent. Celui qui avait promis de t’aimer et de te chérir, était devenu ton bourreau… Ou peut-être l’avait-il toujours été ?
Toi, tu l’aimais, de tout ton coeur.. Mais ton coeur, lui, se fatiguait. Alors, épuisée d’essuyer le tien, tu décidas de faire couler le sien.
Whiné, tu as whiné pour oublier. Bougé, bougé ton corps sur la piste jusqu’à fatiguer. Mais tu t’es surtout saoulée, toute la nuit pour effacer. Effacer les cauchemars incessants, sur tes doigts cette odeur de sang.
Tu es une criminelle. Alors en boucle dans ta tête, ces voix te le répètent, chantent ta culpabilité et célèbre ta liberté. Criminelle tu es, ton crime restera. Emmanuel saura-t-il te pardonner ?
Derrière ces murs, la pluie qui coule sans un bruit, crée des failures, qui rendent ton regard gris. Alors tu pries, pour que ça cesse car son amour te blesse. Et puis un jour, à défaut de cri, c’est ton coeur qui décide de chanter ta détresse : « Criminelle, tu es une criminelle. Criminelle, tu es un crime ». Mais ça surprendra qui, hein ? Ils étaient tous au courant ! Même Dieu, alors pourra-t-il te pardonner ? Emmanuel !
Et si c’était elle, elle qui l’avait planté ? C’est vrai ça, si c’était elle qui t’avait sauvée ? Ou bien cette voisine qui savait tout mais n’a jamais rien dit…
C’est certainement L la coupable, L l’a déjà vu lever la main sur toi … Non, en faite non, c’est pas L, c’est ELLE ! ELLE l’a planté ! Elle l’a planté ! L l’a planté ! elle l’a planté ! Ou peut-être est-ce simplement lui ?
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